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Ce week-end, Effie et Loïc se présentent à un concours international de danse

Effie Flouret, 10 ans, et Loïc Hainaut, 17 ans, se sont qualifiés pour participer à un concours international de danse. Leur prestation sera filmée en visio ce week-end. Samedi pour Effie, en catégorie danse classique et dimanche pour Loïc, en catégorie solo de Hip Hop.

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Ils ont en commun la même passion de la danse et d’être tous deux natifs du Boulonnais. En février 2020, ils participaient au Concours Régional de Danse organisé par la Confédération Nationale de Danse (CND).

Tous deux ont obtenu le Premier Prix à l’unanimité, agrémenté du Coup de coeur du jury pour Effie. Entre temps, la Covid est passée par là et le concours national prévu à Montpellier a été reporté, puis annulé.

Il y a a peine quelques semaines, Effie et Loïc ont appris qu’en leur qualité de Premier Prix à l’unanimité, ils étaient qualifiés pour participer à la finale internationale organisée par l’Associazone Europea Danza, en partenariat avec la CND.

Le concours est programmé ce week-end, en visio. C’est Effie qui ouvre le bal avec son programme de figures classiques imposées, le samedi 19 décembre à 14h, depuis la salle du Phénix à Outreau.

C’est depuis la scène de la salle de La Faïencerie à Boulogne-sur-Mer que Loïc présentera son solo de Hip Hop, le dimanche 20 décembre à 14h.

Une «choré» bien rodée pour Loïc

Pour sa prestation en solo, Loïc va être jugé sur la recherche chorégraphique et esthétique, la technique mais aussi le costume et la qualité du montage audio. Son spectacle : Le «S» raconte l’histoire de Clark Kent qui devient Superman. Un clin d’œil à son enfance, quand Super BBoy venait en cours avec ses lunettes vissées sur la tête, et son tee-shirt arborant le S de Superman. Une chorégraphie travaillée en famille et ciselée à la perfection.

Porté par sa mère qui est danseuse amateure elle aussi, Loïc a pris l’habitude d’évoluer dans les cercles de la danse contemporaine et du Hip Hop depuis l’âge de 7 ans. «Super BBoy» comme on le surnommait à l’époque, a la danse dans le sang. Il a appris la technique avec Pierre Retaux (aux cours Laurence Pérard) puis avec Johnny Dejardin (qui l’a amené deux fois au concours national avec son groupe) et aujourd’hui avec l’association KLA District, à Calais.

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Une passion à toute épreuve pour Effie

Effie Flouret, est élève de l’École Municipale de Musique et de Danse d’Outreau, en section danse classique, dans la classe d’Edwige Debussche. Elle est déjà en 5e année et son enthousiasme pour cet art est toujours aussi vif.

« Quand tu es sur scène, tu sens chaque minute intensément. »

Effie Flouret

Faire un concours en visio, sans public, c’est une première pour la professeure et son élève mais portées par le projet, toutes deux étaient prêtes à relever le défi. «  Avec toutes ces interruptions dans les entraînements, on a l’impression de ne pas aller au bout des choses, raconte la professeure. Participer à cette finale sur des figures imposées nous a redonné un objectif à atteindre, une ligne de travail, et ça nous a fait du bien. »

Samedi à 14h, la jeune ballerine dansera en visio devant le jury, qui la jugera depuis l’Italie, depuis la scène du Phénix. Effie se prépare à une expérience nouvelle et assez unique.

« Ce n’est pas évident de devoir évoluer sur scène sans le regard du public pour se faire une idée et sourire quand il faut, expliquait la fillette pendant les essais vidéos. Ce n’est qu’un passage d’une minute mais quand tu es sur scène, tu sens chaque minute intensément. »

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