Accueil Tendances & Co

Loïc Henaut, sacré meilleur danseur de Hip Hop au niveau international

Ce jeune danseur de 17 ans, se présentait le 20 décembre dernier au Concours International de Danse, en section Hip Hop et c’est vers un 1er Prix International, catégorie 3, individuel Hip-hop, que Loïc, alias "Clark Kent" s’est s'envolé  !

Temps de lecture: 2 min

La bonne nouvelle était tombée juste avant le premier confinement. Loïc, qui avait participé au concours régional de danse organisé à Anzin par la Confédération nationale de danse, en catégorie Hip Hop, venait de gagner son ticket pour la finale internationale. « On pratique toutes les disciplines de danse dans cette compétition, mais c’est la première année qu’il y a la catégorie Hip Hop en solo », explique Catherine Henaut, la maman de Loïc. Autant dire qu’accéder à ce niveau, cela faisait longtemps que le jeune homme en guettait l’opportunité.

DSC00850-001

Une place en finale internationale est plutôt difficile à décrocher. Dans ce concours très réglementé, il faut obtenir le premier prix à l’unanimité (ou les félicitations du jury), puis il faut encore passer l’étape du concours national. Exceptionnellement cette année, le concours national a été annulé et les concurrents retenus en régional sont passés directement au niveau international.

Seul en scène, face caméra

Hors période Covid, le jeune danseur aurait dû se rendre en Italie et affronter face à face ses adversaires. En ces temps de pandémie, c’est seul et filmé en direct sur la scène de La Faïencerie, qu’il a affronté le jugement de ses pairs et juges.

Pour sa prestation en solo, Loïc a été jugé sur la recherche chorégraphique et esthétique, la technique mais aussi le costume et la qualité du montage audio. Son spectacle : Le «S» raconte l’histoire de Clark Kent qui devient Superman. Un clin d’œil à son enfance, quand Super BBoy venait en cours avec ses lunettes vissées sur la tête, et son tee-shirt arborant le S de Superman. Une chorégraphie travaillée en famille et ciselée à la perfection.

Porté par sa mère qui est danseuse amateure elle aussi, le jeune homme a pris l’habitude d’évoluer dans les cercles de la danse contemporaine et du Hip Hop depuis l’âge de 7 ans. «Super BBoy» comme on le surnommait à l’époque, a la danse dans le sang. Il a appris la technique avec Pierre Retaux (aux cours Laurence Pérard) puis avec Johnny Dejardin (qui l’a amené deux fois au concours national avec son groupe) et aujourd’hui avec l’association KLA District, à Calais.

Lire aussi

A lire aussi

Voir plus d'articles

À la Une