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Saint-Omer : projection de « Que m’est-il permis d’espérer ? » à Ociné

L’association Action des chrétiens pour l’abolition de la torture, l’Acat Saint-Omer, propose la projection en avant-première à Ociné Saint-Omer du film-documentaire « Que m’est-il permis d’espérer ? », le jeudi 28 avril. Pour voir les « migrations » autrement.

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En cette période ébranlée par la guerre en Ukraine et l’afflux de ses réfugiés en France, la question planétaire de la migration se pose à tous de manière impérieuse. C’est pourquoi l’ACAT Saint-Omer (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture) présentera un film-documentaire sur ce sujet : « Que m’est-il permis d’espérer » qui sera projeté en avant-première à Ociné Saint-Omer.

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S’informer de manière loyale et sincère sur la présence des étrangers sur notre sol est le premier pas engagé vers leur accueil. Les réalisateurs Raphaël Girardot et Vincent Gaullier ont passé une dizaine de jours dans le camp pour réfugiés Porte de la Chapelle. Il s’agit d’un centre de « 1er accueil » : quelques jours d’humanité ! Là, ils se reposent de la rue où ils ont échoué à leur arrivée en France après un voyage de plusieurs mois, souvent plusieurs années. Mais déjà, ils doivent affronter la Préfecture et entendre la froide sentence administrative.

L’objectif des réalisateurs est de partager leur regard sur les réfugiés : « Non, ces personnes ne sont pas « migrantes », elles viennent chez nous, elles sont « réfugiées ». Non, elles ne sont pas un fléau, elles sont notre avenir, comme notre passé et notre présent le prouvent. Oui, elles sont comme nous, des êtres humains avec des histoires de famille, des métiers et des rêves. On expose perpétuellement la masse, le nombre, nous voulions donner à voir et à entendre l’individualité de ces hommes. C’est pourquoi, à leur arrivée, nous les avons filmés donnant leur nom et prénom et pays d’origine : ils s’extraient ainsi d’eux-mêmes de la place de « migrants » qui les définit uniquement par leur déplacement, comme si c’était leur lot d’errer…. »

Ils ont droit au refuge car, la plupart viennent d’Afghanistan, d’Éthiopie, d’Érythrée, de Syrie, d’Irak, du Soudan, du Mali…autant de pays en guerre ! Guerres reconnues sur le plan international – tout comme l’Ukraine aujourd’hui.

« Que m’est-il permis d’espérer », jeudi 28 avril à 19h à Ociné Saint-Omer.