Bruno Mametz (Eqvir) : «Pas là pour dire oui ou non à Linky»


Pourquoi avez-vous décidé d’organiser cette conférence ?
Car selon le calendrier prévisionnel d’Enedis, les compteurs Linky doivent commencer à être installés à Isbergues au second semestre 2019. Or, les informations sur le sujet sont rares. On n’est pas là pour dire si oui ou non il faut accepter un compteur Linky chez soi. On veut juste donner une information ; les gens seront ensuite libres de faire ce qu’ils veulent en toute connaissance de cause.
Personnellement, vous êtes contre ces compteurs, pourquoi ?
Ce n’est pas le compteur en lui-même qui pose problème, mais le courant porteur en ligne (CPL) qui l’alimente. Chaque habitation devrait être protégée pour supporter un tel courant, or ce n’est pas le cas. Si par exemple, en cas de surchauffe – ce qui semble-t-il arrive assez souvent avec ces nouveaux compteurs –, vos appareils électro-ménagers sont endommagés, aucune assurance ne prend en charge leur remplacement. Sans compter les problèmes liés à la santé, des nausées aux maux de tête en passant par la perte d’équilibre et même l’électro-sensibilité.
Existe-t-il des recours pour refuser le compteur Linky chez soi ?
C’est possible mais difficile. Après avoir insisté, j’ai été reçu par le maire. De son côté, il assure que sa marge de manœuvre est limitée, pourtant, des villes comme Waziers ou Morbecque ont pris position.