Les créations de cette jeune fille de 14 ans exposées près de Cassel

Il n’aura fallu que quelques mois pour effacer le souvenir des deux chapelles transformées en lieux de stockage et se réapproprier les lieux. Ce véritable petit écrin aménagé à l’entrée de l’église est propice à l’éclosion des talents.

Le président Gérard Demeulier a salué « le travail si minutieux d’Adèle Détrez et d’Alix Guerlus Cadart et les réalisations surprenantes qui réveillent notre imaginaire ».

Les artistes

« Rêver petit » est un dialogue entre les œuvres de l’une et de l’autre. L’une fabrique, l’autre dessine. Les œuvres d’Adèle Détrez et celles de la jeune Alix Guerlus Cadart occupent l’espace muséal, dans une scénographie qui a bénéficié de l’expertise d’un professionnel exerçant au Musée La Piscine à Roubaix et qui n’est autre que le père d’Alix.

Alix ne voit pas le temps passer

« Quand on fait ce qu’on aime, on ne voit pas le temps passer. Je peux dessiner pendant des heures, en étant seulement concentrée sur les conséquences de ma main sur mon crayon qui parcourt la feuille avec des courbes maîtrisées. Je dessine les choses qui me trottent dans la tête et, bien souvent, je me dis : ce serait intéressant en dessin. J’aime surtout dessiner le féerique, le fantastique, ce qui fait se sentir ailleurs. Imaginez vous projeté dans un dessin ! C’est un monde différent, comme dans un rêve ! », exprime Alix du haut de ses 14 ans.

Certaines scènes se mettent en mouvement grâce à une manivelle

« Mes bricolages prennent souvent la forme de petites scènes dans lesquelles j’ai envie de me glisser, de me cacher, pour me reposer, me couper du reste. Dans certaines scènes, je peux m’imaginer seule, tandis que d’autres sont habitées de ces drôles de compagnons à tête d’escargot. La plupart de ces scènes sont figées, mais certaines peuvent se mettre en mouvement, par le jeu d’une manivelle. Il y a des rêves que se font sans quitter sa chambre d’enfant, avec ce qui nous passe sous la main. »