Montée du RC Lens : paroles de supporters
Tout le monde, y compris le reste du football français l’attendait : le RC Lens retrouve le seul niveau digne du stade Bollaert et de ses supporters : la Ligue 1 de football. Premières confidences parmi le peuple Sang et Or.


Conditions bizarres... C’est le mot qui revient en marge des interviews que nous menons autour de la montée du RC Lens en Ligue 1 de foot. Mais tout le monde s’accorde sur une mot : « Enfin ! »
Senec (Bollaert Boys)
« On attendait la décision depuis hier. Il y a eu beaucoup d’informations sur Internet ces dernières heures. On attendait juste la confirmation pour le RCL. On a été prévenu directement par les dirigeants. Il faut se réjouir malgré le contexte. Nous avons raté la montée deux fois d’un rien. Au terme de la phase aller, nous étions premiers. Là, nous sommes deuxièmes et il nous restait dix matchs. La décision appartient à la Ligue. Je comprends les réactions des autres clubs. Il faut souligner tout le travail des dirigeants, de Montanier et de son staff, du nouveau staff avec Franck Haise. C’est un ensemble qui fait que Lens arrive à la deuxième place. Finalement, ce but de Sotoca à huis clos vaut de l’or mais il ne faut pas oublier tout le travail d’avant. Et puis, j’ai une pensée pour tous les supporters qui sont décédés cette saison et qui espéraient revoir Lens en Ligue 1. »
Jérémy Sauvage (Red Tigers)
« Ça fait du bien. Je bosse à l’hôpital et j’étais contre une reprise car le foot est secondaire. On remonte en Ligue 1 et on remonte en étant dans notre stade. La dernière fois, nous étions au Stade de France. Et puis, nous revenons en Ligue 1 avec un avenir sain. Des finances et des dirigeants qui sont sains. On peut avoir une vision sur le long terme. Nous revoilà ! En revanche, c’est bizarre de ne pas pouvoir fêter la montée avec nos joueurs mais je suis trop heureux. On a mangé notre pain noir depuis plusieurs saisons, c’est une consécration. Cette année, nous avions un beau groupe, des guerriers, chacun était à sa place et on monte. La décision est logique mais je pense qu’avec le calendrier favorable que nous avions, nous aurions fait partie du bon wagon. »
Sébastien Coilliot (Iron Lens)
« C’était insoutenable. Depuis hier, tout le monde s’est enflammé avec la déclaration de Le Graët. Mais j’ai dû tempérer les esprits car c’est la LFP qui décidait. Et là, depuis le début de l’après-midi, mon portable n’arrête pas de sonner. C’est dommage que l’on soit confiné mais ce soir. On va quand même trinquer en visio avec les potes. Après 13 ans de galère, on revient car l’année Mammadov, on est passé pour des clowns. J’entends déjà les langues contre nous mais on en a tellement bavé. C’est une vraie délivrance. La joie est indescriptible. Cette saison, on a retrouvé le Lens qu’on avait perdu. Montanier avait créé une bonne atmosphère. Il y a de la transparence avec les dirigeants. »
Mickaël Mouy (Les Mineur de fond)
« Je suis très heureux. On ne peut que s’en satisfaire. Cela fait plusieurs années que l’on mange mal donc on ne va pas faire la fine bouche. Je suis déjà submergé d’appels et de demandes d’abonnements pour la saison prochaine. J’ai une énorme pensée pour Montanier. Je pense que le mérite lui revient. On peut lui tirer notre chapeau. Sans oublier notre président qui fait un travail extraordinaire. C’est quelqu’un qu’on n’a pas eu depuis longtemps. »
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