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La ville d’Arras veut «sécuriser le parcours santé» des Arrageois

La ville d’Arras a un nouveau conseiller spécialiste de la santé : Ziad Khodr. Ce chef des urgences de Saint-Omer doit aider Frédéric Leturque, et le territoire, à sécuriser le parcours de santé des habitants. Une vaste mission

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La crise sanitaire liée au Covid-19 n’est pas encore derrière nous que le maire d’Arras tout juste réélu, Frédéric Leturque, lance l’un des chantiers du mandat.

« On veut structurer un peu mieux le territoire : ce n’est pas qu’il est mal équipé ou mal organisé, on veut que le territoire gagne en organisation et en coopération avec les territoires voisins », note le maire d’Arras. Pour cela, il compte sur Ziad Khodr : médecin, chef des urgences de Saint-Omer, vice-président délégué à la fédération hospitalière de France pour la région Hauts-de-France entre autres, l’homme « est le monsieur santé de Frédéric Leturque, pour travailler la stratégie, l’économie et les perspectives, un peu mon bras armé pour que le lobbying que l’on aurait besoin de faire, ici ou ailleurs », exprime Frédéric Leturque.

Un nécessaire travail en réseau

Concrètement, le souhait du maire est de faire en sorte que chaque Arrageois trouve une réponse, un accompagnement en matière de santé, quels que soit ses moyens, que ce soit grâce au centre hospitalier d’Arras et ses praticiens, ou grâce aux établissements voisins. Avant cela, l’étape du médecin traitant ou du pharmacien, du kiné et autres professions de santé n’est pas à négliger selon le maire et Ziad Khodr. « Dans le cadre de la loi Ma santé 2022, il faut penser à la création de CPTS, la communauté professionnelle territoriale de santé. Cela n’a pas encore été installé à l’échelle de la ville d’Arras », précise le docteur Khodr. Cette CPTS doit regrouper les médecins de villes, infirmiers, les établissements de santé de proximité, pour leur permettre de travailler ensemble, de se structurer en réseau. « La CPTS est une clé stratégique aux côtés des conseils locaux de santé et de santé mentale », ajoute Frédéric Leturque.

L’idée est également de faire en sorte qu’Arras soit suffisamment attractive pour faire venir de nouveaux professionnels de santé, et quand le maire parle d’Arras, c’est au sens de Grand Arras. On connaît la difficulté des communes plus petites à faire venir des médecins généralistes, cette CPTS pourrait aider, à par exemple, œuvrer pour la création de maison de santé. Mais Frédéric Leturque prévient : « Cela doit être une conséquence positive, mais pas le préalable. Il faut d’abord que les professionnels dialoguent ensemble. » Le tout dans l’intérêt des habitants de l’Arrageois. Et de leur bonne santé.