Comment l’association s’organise-t-elle face à la crise ?

Pour l’association Au-delà du cancer, c’est une année « particulière ». « Énormément de choses ont du être reportées, regrette Lyliane Carpentier, présidente. Beaucoup de choses n’ont pas pu se faire, comme des grands rassemblements qui auraient été pour nous une source d’autofinancement. » C’est le cas de Mars bleu, qui est tombé lors du premier confinement. « Pour Octobre rose, on a pu faire un peu plus », fait valoir Annick Legrand, vice-présidente. Pour elle, les messages de sensibilisation ont malgré tout été « plus intenses » grâce au nombre restreint de personnes dans les groupes où l’association est intervenue. « On était plus proche, le message passait bien. Les personnes présentes étaient là pour nous écouter, les échanges ont été plus fructueux. »
Des actions à reprendre après le confinement
Une fois le confinement terminé, le groupe pourra reprendre les différentes activités qui sont proposées aux personnes malades et n’ont pas pu être toutes maintenues en ce moment (activités sportives, soins socioesthétique...). Mais aussi poursuivre le travail qu’elle mène afin d’aider les malades à réaliser des défis, validés par le conseil d’administration. « Qui dit défi, dit agent. À chaque fois, on a une équipe qui travaille à la recherche de sponsors, que ce soit les collectivités, les entreprises... », explique Bernard Legrand, secrétaire d’Au-delà du cancer.
D’ici là, l’association continue d’accompagner, grâce à ses bénévoles, les personnes à suivre, que ce soit par le biais d’appels téléphoniques ou par des visites. « Nos bénévoles ont le choix. »