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Près d’Arras, du 100% local à la cantine… le temps d’un repas

Au menu : saucisson de la ferme, nuggets-frites du restaurant, un cupcake d’une pâtissière et fruit du maraîcher. Du 100 % Mont-Saint-Éloi

Journaliste
Temps de lecture: 2 min

Le premier service touche à son terme. Le second va suivre. Déjà, on peut remarquer que les restes ne font pas légion.

Ce n’est pas toujours le cas. « Habituellement, c’est bof », estime Tom avec un air de dégoût. Pas aujourd’hui ! De l’entrée au dessert, les 56 demi-pensionnaires du village de Mont-Saint-Éloi ont mangé, ce mardi 1er décembre, des produits 100 % préparés dans leur village. Du saucisson de la ferme Chamillard, des nuggets-frites du restaurant la Table des tours, situé juste en face de la cantine, des cupcakes du Festival de K’Anne et une orange de la ferme Dupire.

En soutien aux commerçants locaux

Une initiative qui vise plus à soutenir le commerce local que d’amorcer un réel changement dans l’approvisionnement du service de cantine et l’occasion de célébrer le saint patron du village, Saint-Éloi en ce premier jour de décembre. Car bien sûr, le maire aimerait que « ce soit comme ça tous les jours ». Mais la réalité du terrain se rappelle à Jean-Pierre Bavière : « En temps normal, un repas c’est 4,10 euros. On est parmi les moins chers. Pour garder une école, on se doit d’avoir des services abordables pour les parents. »

« On ne pourra pas le faire tous les jours. »

Jean-Pierre Bavière, maire

Ce repas hors cadre n’alourdira pas la facture ‘cantine’ des parents. La mairie prend l’intégralité à sa charge : « On ne pourra pas le faire tous les jours. Une journée, ça pèse peu dans le budget communal. Sur une année, ce ne serait pas la même chose. » L’édile n’a pas les chiffres sur lui. Impossible de savoir la différence de coût entre un repas servi par un prestataire extérieur et celui composé par les producteurs locaux.

Autour des tables, on est bien loin de ces considérations. Gabriel est rassasié : « Pour une fois, on mange un repas fait par des gens qu’on connaît. » « D’habitude, je ne mange rien », s’enthousiasme Emma devant une assiette vide. Pour jeudi, le menu annonce «poisson menière sauce citron riz». La fin de la parenthèse enchantée.

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