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Le Balto, une institution

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Ouvert depuis 1981, le Balto est un emblème à Boulogne-sur-Mer.

À 30 ans, Anthony Beauvois en est le patron : il a pris la succession de sa grand-mère en 2015 : « Dès 12 ans j’étais derrière le comptoir, raconte-t-il. Je décrochais le téléphone et je répondais aux Anglais qui voulaient commander des douzaines de cartouche : j’ai appris le métier à la vieille école. »

Anthony affirme avoir tout connu, de l’explosion du prix du tabac au passage à l’euro : « Mon objectif est de pouvoir arrêter de travailler à 40 ans », avoue-t-il.

Une histoire de famille puisqu’il travaille désormais avec son père et quatre employés.

Malgré les temps durs, le jeune patron garde la face : « Je ne suis pas à plaindre. En vendant du tabac je suis considéré comme un commerce essentiel donc je n’ai jamais fermé, contrairement à mes collègues restaurateurs ou cafetiers. »

La consommation d’alcool étant interdite dans son établissement, les seuls revenus du Balto demeurent la vente de tabac et de jeux d’argent.

Ouvert 7 jours sur 7, « même les jours fériés », de 7h à 20h, le Balto ne baisse pas les bras ni le rideau malgré la crise sanitaire : « Le couvre-feu nous fait mal car c’est le soir qu’on reçoit la majorité de nos clients. Les habitudes changent mais ma communauté est fidèle et continue à venir tous les jours. »

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