Les clubs sportifs dans l’attente


Autant dire que cette course à l’innovation fait languir les clubs, notamment les associations sportives calaisiennes qui s’interrogent mais espèrent que cela accélérera la reprise. Jacques Prudhon, vice-président de la Stella, se réjouit : « Sur le principe, on ne peut qu’être d’accord, mais il y a pas mal d’étapes de validation à franchir. Ce serait une bénédiction, mais il faut voir si tous les sports sont concernés. » Cependant, cela pourrait permettre un retour à l’entraînement même dans le cas d’une saison blanche actée. Bernard Letren, président du club de tennis de table de l’OCTT, y voit aussi un véritable espoir : « On préfère avoir des contraintes matérielles que de ne pas jouer. Tout ce qui peut nous permettre de reprendre est le bienvenu. On sait que le virus ne va pas s’arrêter dans deux mois, il faut trouver des alternatives. » Des alternatives que les clubs du coin sont capables de prendre.
Philippe Suisse, président et entraîneur du Boxe Française Calais, abonde : « Le masque, c’est parfait, mais il faut voir si le ministère de la Santé et celui des Sports vont autoriser les sports de contact, c’est toute la particularité. Cela dit, si le masque nous permet de faire cours même sans contact c’est déjà pas mal, car on fait du training savate, de la savate forme où il y a zéro contact. Le port du masque pourrait me satisfaire grandement pour proposer des activités à nos licenciés, parce que l’idée c’est de ne surtout pas perdre le contact avec eux. Ça donne un espoir, mais on est tributaire des décisions du gouvernement. »
Le prix est une donnée à prendre en compte également. Bernard Blanquart, directeur sportif de l’ACLPAB, développe : « Il faut également voir le coût, on a quand même 14 équipes. Je ne sais pas si on pourra tous les équiper. Déjà qu’on n’a plus de recettes, plus de buvette, ou d’événements comme le loto, la tombola etc., si en plus on a un coût important… Il faut voir tous les aspects. »