La situation perçue par le CHD

Mercredi 17 février, le Centre hospitalier de Dunkerque a organisé une conférence de presse, en présence de très nombreux médias, pour rendre compte de la situation au sein de son établissement.
« Ça nous inquiète », lâchait alors Isabelle Durand-Joly, médecin hygiéniste.
Plus de 60 % des patients hospitalisés pour Covid étaient alors touchés par le variant anglais, soit une entrée sur deux. Des patients de plus en plus jeunes, avec une forte présence de 45-50 ans.
Phénomène à noter : les équipes du centre hospitalier notaient la présence de nombreuses familles.
« S’il y a une circulation très forte du virus, c’est qu’il y a des contacts entre les familles, des rencontres familiales, festives », estimait le chef des urgences,Christophe Couturier.
De quoi saturer les services et obliger le CHD à réaliser des transferts vers d’autres établissements. Quant à la question d’une contamination liée à de possibles chapelles carnavalesque…
« On ne peut pas empêcher les gens de se déguiser et de faire la fête chez eux, notait le docteur Durand-Joly. C’est multifactoriel. On a de grandes fratries dans certains quartiers. »
Et une infirmière du service de médecin interne et maladies infectieuses de constater une baisse de la vigilance : « Les gens ont envie de retrouver une spère privée, une vie normale. »