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Arras : bientôt une maison dédiée au développement durable?

Frank Hazelart, fondateur de l’association la Ruche Solidaire, est à la recherche de bénévoles pour l’accompagner dans son projet de création d’un lieu où chaque pièce aurait une fonction dans la démarche d’une consommation plus durable. Des personnes se sont déjà manifestées

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Pour l’association la Ruche Solidaire et son fondateur Frank Hazelart, le projet n’en est encore qu’au tout début. Mais les idées, elles, sont déjà bien là. Le natif de Liévin espère créer un espace convivial pluridisciplinaire de rencontre, d’animation et de consommation éco-responsable autour d’un thème : la durabilité – au sens développement durable – de nos modes de vie et de consommation.

« On veut aller vers les gens, les convaincre, leur montrer qu’il y a d’autres façons de consommer »

Frank Hazelart, fondateur de la Ruche solidaire

Ce lieu abriterait une boutique mais aussi des espaces de rencontres. « On veut aller vers les gens, les convaincre, leur montrer qu’il y a d’autres façons de consommer », explique Frank Hazelart, qui consacre son temps libre et son énergie à son association, qui recense une quinzaine d’adhérents en France. Concrètement, cette future maison dédiée au développement durable serait constituée de différentes pièces, où chacune d’elles aurait une fonction dans la démarche d’une consommation plus durable. Avec, entre autres, une cuisine pour des ateliers vegan et végétarien ; une épicerie avec des produits bio et locaux ; un salon avec une librairie et des livres sur l’écologie et l’environnement ; une salle de bains avec des ateliers pour apprendre à faire ses propres produits d’hygiène et de santé (dentifrice) ; un dressing avec des vêtements de seconde main et une salle à manger avec un espace de restauration sur place ou à emporter.

Changer les mentalités

Pour le moment, il s’agit simplement de trouver des personnes intéressées dans le cadre de ce projet.

« Au début, nous nous reposerons sur des bénévoles mais ensuite il y aura un mix entre des salariés et des services civiques », poursuit Frank Hazelart. Une fois l’équipe constituée, il s’agira alors de trouver des financements et de trouver un local. À Brest, le retraité compte mener le même projet, par ailleurs plus avancé qu’à Arras, puisque des visites pour trouver un local ont déjà été effectuées. « L’idée, c’est de créer une synergie, de regrouper des moyens. Au plus on sera nombreux, au plus on aura de la force », estime le retraité, qui croit en son projet.

Quelques personnes se sont déjà manifestées dont Mylène Benoît, habitante de Corbehem : « Je pense qu’aujourd’hui les mentalités doivent changer. Il faut montrer l’exemple pour nos enfants. Avec le Covid-19, les gens ont changé et sont moins individualistes, il faut se tourner vers le collectif. Je veux apporter ma pierre à l’édifice et amener des pistes de réflexion en tant que bénévole ».

Mylène Benoît a-t-elle des doutes quant à la réalisation du projet ? « Les gens veulent tendre vers le développement durable et le fait d’avoir une maison peut les aider. Je suis sûre que ça peut fonctionner dans une ville comme Arras », répond-elle.