Sallaumines : l’association Ludovic, un défi pour la vie offre un défibrillateur au commissariat
Grâce à l’association, le commissariat de Sallaumines est désormais équipé d’un défibrillateur


Le 151ème défibrillateur vient d’être offert par l’association Ludovic, un défi pour la vie. Cette fois, c’est le commissariat de Sallaumines qui en est le bénéficiaire. « On en offre partout en France, les commissariats de Lens, Liévin, Hénin-Beaumont et Carvin étaient déjà équipés, détaille Jean-Luc Leroy, fondateur de l’association. On essaie de doter un maximum d’établissements accueillant du public, d’Albi à Grenoble et jusqu’à Cayenne où un défibrillateur a été installé au commissariat. » Une association fondée en 2009 après le tragique décès de Ludovic, son fils alors en parfaite santé, d’un arrêt cardiaque au collège de Bouvigny-Boyeffles.
Depuis, Valérie et Jean-Luc Leroy ont donc offert 151 défibrillateurs.« En général, et avant la crise sanitaire, on offrait 12 défibrillateurs par an en moyenne. Depuis, l’argent rentre un peu moins et c’est plus difficile de mener nos actions, regrette Valérie Leroy. Néanmoins, il y a eu une belle chaîne de solidarité au sein de la police ce qui nous a permis d’équiper le commissariat de Sallaumines. » Une initiative qui ravit Jean Ollier, commissaire divisionnaire directeur départemental adjoint. « On se réjouit de cette remise. En revenant d’une opération stressante, un drame pourrait arriver chez un de nos policiers, c’est essentiel de limiter les risques. » Avant de vanter les mérites de Valérie et Jean-Luc Leroy, tous les deux policiers.« Beaucoup de policiers sont engagés en dehors de leur métier. Il y a un vrai côté humaniste. Valérie et Jean-Luc sont des exemples pour beaucoup. »
Un outil qui peut sauver des vies
Si le défibrillateur s’est démocratisé dans l’espace public, celui-ci n’est, pas encore, présent partout. Ainsi, doter de plus en plus d’espaces est une réelle nécessité. « On fait parfois des interventions dans les établissements scolaires pour expliquer le fonctionnement et les gestes à appliquer, explique Valérie Leroy. On essaie de mener d’autres actions dans les clubs de sport. » Son mari, explique par des chiffres son utilité. « On dit qu’après un arrêt cardiaque, les chances de survie sont de 4 %. Chaque minute enlève des chances de survie. Avec un défibrillateur, celles-ci augmentent à 50 %. » Avant de laisser la parole à Jean Ollier pour une belle conclusion. « Une vie de sauvée, il n’y a rien de plus beau », véridique.
Vous pouvez contacter l’association via sa page Facebook ou son blog.