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Grégory Bartholoméus, maire délégué de Fort-Mardyck, sollicité : «C’est moi qui étais en mairie»

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Quels souvenirs avez-vous de la période de transition entre Roméo Ragazzo, maire sortant, et vous ?

Le dimanche soir, j’étais partagé entre satisfaction de la victoire et inquiétude.

On savait que ça allait durer des semaines.

Finalement, ce sont des mois.

Mais les choses se sont bien passées, car Roméo et moi étions dans la même équipe.

Il me laissait prendre les décisions, mais on se mettait d’accord, car il était responsable juridiquement.

Les deux ou trois premières semaines, il a assisté aux visioconférences, puis j’ai pris le relais.

Qui était le plus sollicité ?

C’est moi qui étais en mairie.

Roméo a un âge plus avancé que moi (73 contre 33 à l’époque, ndlr), donc il se protégeait.

Il faut se souvenir qu’on n’avait pas de masque et du mal à trouver du gel...

J’avais réuni les services avant le confinement, donc ils se tournaient naturellement vers moi.

Il n’y avait quasiment pas de contacts avec la population, mais j’étais très sollicité sur les réseaux sociaux et sur mon téléphone.

Avec le recul, pensez-vous que vous auriez dû faire autrement sur certains points ?

C’est difficile à dire, car, il faut le répéter, nous n’avions pas les connaissances qu’on a maintenant.

S’il y a un regret, c’est celui de ne pas avoir gardé de lien physique avec les habitants, mais ce n’était pas de notre fait.