Arras : elle représentera les Hauts-de-France lors d’un concours national sur l’environnement
Éloïse Callewaert, représentera les Hauts-de-France lors de la finale de la Social cup, la coupe de France des jeunes entrepreneurs sociaux. Elle nous présente son projet
Ces derniers jours, Éloïse Callewaert a intensifié ses efforts afin d’être prête le 18 mars. Ce jour-là, elle représentera les Hauts-de-France lors de la finale de la Social cup, la coupe de France des jeunes entrepreneurs sociaux, où chaque finaliste présentera son projet à utilité sociale ou environnementale. Le gagnant du concours recevra de l’argent et sera soutenu dans son projet.
« Il faut renouer avec le vivant. On vit un tournant, il faut revoir nos modes de consommation »
Éloïse Callewaert
Les finalistes auront une minute pour présenter clairement leur projet. C’est le public qui départagera les candidats via des votes par SMS durant la soirée qui commencera à 19h (voir ci-contre).
La titulaire d’un BAC+5 en arts plastiques y concourra avec son projet Terra-Terre. « Je veux créer un tiers lieu culturel et pédagogique lié à la transition écologique accélérée si possible en ville. Il s’agit de dynamiser un écosystème naturel (faune, flore), pour que tout le monde y ait accès. Il faut renouer avec le vivant. On vit un tournant, il faut revoir nos modes de consommation », explique Éloïse Callewaert.
À la recherche d’un terrain
Cette dernière est en négociation avec la Ville mais aussi la communauté urbaine d’Arras pour trouver un terrain qui répondrait à ses ambitions. « On peut imaginer une mare aquatique, où il y aurait des insectes, des batraciens, des oiseaux. J’aimerais également y donner des cours de permaculture (forme d’agriculture systémique), je suis en contact avec une personne pour ce projet-là », poursuit Éloïse Callewaert, à la recherche de personnes pour l’accompagner dans cette initiative. Sur ce terrain, l’idée serait de construire différents dômes manuellement. « On peut faire sans bétonnière », sourit Éloïse Callewaert. Il n’y aurait pas de fondations, pas de béton, mais de la paille de chanvre, de la chaux et de l’argile. « Le chanvre permet de stocker du CO2 alors que la qualité de l’air est souvent médiocre », poursuit notre interlocutrice.
« Le projet se fera peu importe le résultat du concours. Pour moi, j’ai déjà gagné. Je veux être capable d’exprimer clairement mon projet. Il n’y a pas que le grand public qui y assistera, il y aura aussi de potentiels partenaires », conclut Éloïse Callewaert, qui espère tout de même bien figurer parmi les finalistes.
Vous pouvez assister à la finale de la Social cup le jeudi 18 mars dès 19 heures sur le site, la Page Facebook ou la chaîne YouTube de la Social cup