À Arras, les sacs poubelles s’accumulent près du point d’apport volontaire
Pendant plusieurs jours, les sacs poubelles se sont accumulés près des points d’apport volontaire. Le Syndicat Mixte Artois Valorisation (Smav) en charge de les ramasser a connu des soucis avec un camion spécifique, qui ne peut pas être conduit par tous ses salariés


Cette locataire d’un appartement d’un immeuble dans le quartier des Hochettes n’en pouvait plus de voir cette dizaine de sacs-poubelles à côté des points d’apport volontaire déjà pleins. « C’est la deuxième fois que cela arrive en trois mois. Ça nous est déjà arrivé en janvier. Nous sommes donc obligés de mettre nos sacs poubelles à côté », explique-t-elle. On peut aisément imaginer les odeurs nauséabondes qui se dégageaient de ces déchets. « J’habite au deuxième étage mais ce n’est agréable pour personne de voir ces sacs-poubelles », poursuit-elle.
Le non-ramassage de ces déchets entraîne parfois des situations cocasses auxquelles sont confrontés les habitants d’Arras. « Au mois de janvier, une personne s’est fait verbaliser par la brigade verte pour dépôt sauvage alors qu’elle déposait ses déchets à côté des poubelles, qui étaient remplies », affirme-t-elle. Dans ces cas-là, la déchetterie ne peut pas être utilisée par les habitants, car les ordures ménagères n’y sont pas autorisées. « On a eu quelques soucis car il y a eu un employé malade et un camion en panne. Nous n’avons pas pu mettre au pied levé un autre chauffeur car il faut savoir maîtriser un camion-grue bien spécifique », explique Éric Dewever, chargé de communication pour le Syndicat Mixte Artois Valorisation (Smav).
Des traceurs sur les camions
Le Smav dispose également de traceurs sur les différents camions utilisés pour ramasser les déchets. Éric Dewever rappelle également quelques règles qui facilitent le travail des employés : « Il vaut mieux sortir sa poubelle la veille au soir plutôt que quelques minutes avant le passage des employés. On travaille avec différentes équipes par rapport au Covid-19 afin qu’elles ne se croisent pas. Il peut donc y avoir quelques petits changements au niveau des horaires avec un ramassage qui s’effectue plus tôt ». Par ailleurs, les travaux peuvent parfois empêcher le ramassage des déchets au sein des communes, en particulier lorsque les employés du Smav n’ont pas été informés.
« Parfois, avec les travaux, les camions ne peuvent pas passer et nous ne sommes pas prévenus des travaux alors que nous aurions pu anticiper les choses dans le cas contraire et organiser des passages avant ou après les travaux. Il arrive qu’il y ait un manque de communication. », glisse Éric Dewever.
Ce dernier rappelle également que les poignées des poubelles sont à mettre côté rue afin de faciliter le travail des employés du syndicat, qui gagnent de précieuses secondes dans leur tournée.