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Entre Arras et Douai, le projet de parc d’attractions sur de bons rails

Une enquête publique a pris fin ce mercredi 24 mars. Vitry-en-Artois prépare l’arrivée d’un investisseur

Journaliste
Temps de lecture: 2 min

L’ancien aérodrome de la ville va-t-il devenir un parc d’attractions ? Le maire de Vitry-en-Artois, Pierre Georget, en parle depuis 2018. Ce mercredi 24 a pris fin une enquête publique sur le sujet. On vous explique.

Quel projet ?

Il n’est clairement pas l’objet numéro 1 de l’enquête mais les documents permettent d’en savoir un peu plus. Le parc d’attractions devrait occuper 13 ha d’une parcelle jouxtant le parc d’activités de l’aérodrome. On devrait y retrouver 415 m2 de bureaux, un cinéma 4D de 285 m2, 558 m2 consacrés à la restauration, 354 m2 de boutiques, des plans d’eau, des espaces accueillant des animaux de la ferme, un parking de 612 places de voitures et 11 de bus… Et quatre zones pour une future extension.

À titre de comparaison, le parc de Bagatelle dispose d’une surface deux fois sup érieure. Dennlys Parc de son côté dispose de 3,5 ha. Ce nouveau parc offrira une voie médiane.

Une enquête publique pour quoi faire ?

Comme évoqué précédemment, le projet de parc d’attractions n’est pas le sujet principal de cette étude. D’ailleurs, les services de l’intercommunalité se refusent à avancer une date à laquelle le parc pourrait ouvrir ses portes. Le sujet de cette enquête est la vocation de la parcelle qu’occupera le parc d’attractions.

Situé en entrée de ville et jouxtant l’actuel parc d’activités de l’aérodrome, d’après le plan local d’urbanisme, cet espace peut accueillir clôtures, aires de stationnement, extensions d’habitations ou de bâtiments à usage industriels mais pas d’activités de loisirs. « Cette enquête vise à modifier le document d’urbanisme, afin d’être en mesure d’accueillir un parc dans cette parcelle », synthétise Stéphane Comble, directeur du développement pour le territoire d’Osartis-Marquion.

Et après ?

Cette enquête a pris fin ce mercredi 24 mars à 17h. Jean-Yves le Merrer, commissaire enquêteur, rendra dans les semaines suivantes un rapport à partir des observations recueillies et motivera ses conclusions. Un rapport qui ne devrait pas déclencher les passions, la parcelle se situant en mitoyenneté d’habitations et ne rognant pas de terres agricoles.