Béthune: Stéphane Saint-André rejoint Karima Delli aux Régionales
Le coprésident national des Radicaux de gauche, le Béthunois Stéphane Saint-André, pose l’ultime pierre dans l’union de la gauche pour les élections régionales, pour l’instant programmées en juin prochain.


Le rythme s’accélère en Hauts-de-France, même si l’annonce définitive de la tenue des prochaines élections régionales au mois de juin est pour dans quelques jours.
Au lendemain du lancement de la campagne de Karima Delli (EELV), les Radicaux de gauche se rangent derrière sa bannière.
« Une alternative sérieuse et solide »
Dans un communiqué publié samedi 27 mars en milieu de matinée, Stéphane Saint-André annonce en sa qualité de coprésident national des Radicaux de gauche, que son parti rejoint la députée européenne originaire de Roubaix.
Il souligne ainsi que Les Radicaux de gauche ont toujours soutenu le principe d’une « liste unique de la gauche et des écologistes ». Pour lui, une dynamique engagée autour de Karima Delli offre « une alternative sérieuse et solide ». Alternative à la droite et à Xavier Bertrand, président sortant. Mais aussi barrage au candidat du Rassemblement national, le député du Nord Sébastien Chenu, engagé en tant que tête de liste pour cette élection.
Les autres partis déjà en campagne sont La République en Marche avec Laurent Pietraszewski, ainsi que Debout la France, dont la tête de liste est le député de la troisième circonscription du Pas-de-Calais, José Évrard.
« Protéger les plus fragiles » et « bifurcation écologique »
Parmi les raisons de l’engagement derrière Karima Delli, les Radicaux de gauche soulignent la protection des « plus fragiles, précaires, mal-logés ». Ainsi que la formation des jeunes et le souci « d’une bifurcation écologique face au dérèglement climatique et au déclin de la biodiversité ».
Toute la gauche réunie
Avec ce ralliement, le rassemblement de la gauche est donc complet. Une union sacrée d’autant plus nécessaire que le traumatisme du scrutin de décembre 2015 et la perte de la Région restent frais.
Arrivé troisième loin derrière Marine Le Pen, la tête de liste du Parti socialiste de l’époque, Pierre de Saintignon, s’était retiré au second tour. Ce afin de permettre à Xavier Bertrand (alors LR), mieux placé, de faire barrage au Front national.