« Le premier confinement a été fatigant »

Sandrine est coordinatrice au sein de l’agence dunkerquoise de l’Adhap.
Arrivée en 2014, elle est rapidement devenue animatrice, gérant les aides ménagères. Un doublon avec l’ancienne coordinatrice et la décision, à son départ en février 2019, de rester sur ce poste. « Mais je n’oublie pas d’où je viens. L’évolution de carrière est là, mais je sais me remettre en question. À la base, je viens du terrain. »
Aujourd’hui, Sandrine réalise les plannings. « Les auxiliaires de vie et les aides ménagères savent que, quand je rajoute des choses, je ne peux pas faire autrement. Elles ne rechignent pas », sourit-elle.
Le premier confinement, la coordinatrice l’a trouvé « fatigant ». « On faisait des journées continues avec Madame Desitter. Les aides ménagères étaient en chômage partiel, c’était compliqué. Il y a quand même des mères de famille dans les équipes. Psychologiquement, c’était compliqué . »
Impossible aussi d’organiser des réunions, chères aux équipes. « Il y avait énormément de demandes, soupire Sandrine. C’est toujours difficile, les relations ne sont pas pareilles, mais on est toujours disponible pour discuter avec les salariés. »