Luc Dornier, vice-président du groupe, annonce « un agrandissement de 7500m² »

En avril 2020, Novares a connu un redressement judiciaire. Comment le redressement s’est-il si vite effectué ?

Comme tout le monde, la crise sanitaire nous a mis à rude épreuve. Lors du premier confinement, les usines ont été mises à l’arrêt. Ainsi, un gros problème de trésorerie est apparu. Les commandes ne pouvaient plus être finies. Celles programmées ne pouvaient être faites. Et il fallait continuer de verser les salaires. Le groupe a alors été placé en redressement judiciaire fin avril 2020.

Un plan de continuation a alors été établi entre une douzaine de banques et les deux principaux actionnaires de Novares, à savoir Equistone et BPI France. Ce plan a été validé le 29 mai 2020 par le tribunal de commerce de Nanterre. Courant mai, le site de Libercourt pouvait reprendre sa production.

Comment se présente ce nouvel investissement pour le site de Lens ?

Nous sommes ici depuis 1992 et le site avait besoin d’un bon lifting. De plus, il y avait une dispersion des locaux peu pratique. Alors 7 500 m² de nouvelles surfaces ont vu le jour. Ainsi, tout est regroupé.

Des nouveaux laboratoires et un show-room ont été construits pour recevoir correctement les personnes qui souhaitent passer commande. Un lieu où l’on peut exposer notre savoir-faire.