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Natacha Bouchart : «On ne nous calcule pas.»

Temps de lecture: 2 min

Le centre Gambetta fait face à des dépenses importantes. Voilà des semaines que vous alertez sur la situation. Quel est votre état d’esprit ?

« On a fait appel aux collectivités pour parer à l’urgence. On était prêts avant même l’arrivée des vaccins, là il faut vacciner les moins de 12 ans et avec le variant, il faut se dépêcher. On nous dit c’est bien et on ne nous calcule pas. D’ailleurs on ne nous dit même pas que c’est bien, on ne nous calcule pas. On calcule les infirmiers et les médecins, mais on ne calcule pas ceux qui prennent en charge l’organisation du centre, on ne calcule pas les agents... »

Quelles sont les conséquences ?

« Moi j’ai aussi des responsabilités. Je dois faire face à des coûts. 20 000 euros, ce n’est pas rien dans le budget. Le centre Gambetta est aussi un outil de développement économique important et il y a un manque de recettes. Du coup, on n’arrête pas la vaccination mais on la divise par deux sauf s’il y a une prise en charge plus importante de la part de l’ARS. »

Du fait du manque à gagner pour d’autres événements économiques, le centre Gambetta sera-t-il conservé pour la vaccination ?

« Pour le moment, on a décalé deux salons à Coubertin. On peut rester à Gambetta jusqu’au mois de décembre mais ensuite, il faudra peut-être trouver une autre solution qui ne soit pas trop handicapante pour les clubs sportifs.Ce pourrait être le Minck par exemple.  »  

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