Une solidarité de tous les côtés

Ne traverse pas la Manche qui veut. D’abord parce que peu de sportifs en ont les capacités, parce que ça coûte cher et parce qu’il faut passer par une association britannique : la Channel swimming and piloting federation (CSPF).

« Entre 4 et 5000 euros sont nécessaires, calcule Igor, le papa. Il faut payer l’organisation, le pilote, le bateau. »

Pour récolter une telle somme, ce chef d’entreprise d’une boîte d’informatique s’est tourné vers ses clients : « Je me suis occupé de chercher des sponsors. Il y en a 7-8 qui ont donné de l’argent. On a créé l’association Nager pour le bonheur des enfants, pour les défis sportifs en milieu aquatique. Ce ne sont que des petites structures à taille humaine. »

Et si la somme récoltée est trop importante, elle ira à l’association Lupotial.

« Il est aussi possible de donner à titre individuel, rappelle Matteo qui a lancé une cagnotte en ligne et déposé plusieurs boîtes de dons. Le but est de récolter 5 à 10 000 euros et de mettre en valeur l’association . Elle dédramatise le séjour des enfants à l’hôpital. Par le biais d’actions elle collecte des jouets et les remet aux enfants. Elle fait aussi des animations et des sorties. »

Et elle a surtout donné le sourire à Matteo, il y a 12 ans.