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Bergues en Marche, une opposition politique pour un « combat écologique »

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Claudie Jouvenot et Sylvain Ringot vont continuer à se mobiliser pour que les terres agricoles ne soient pas toutes prises dans ce Plui.
Claudie Jouvenot et Sylvain Ringot vont continuer à se mobiliser pour que les terres agricoles ne soient pas toutes prises dans ce Plui.

Il s’agit bien d’une opposition politique. « Ce projet n’est pas bon pour le territoire », estiment Claudie Jouvenot et Sylvain Ringot, animateurs du comité local Bergues en Marche (LaRem). Ils l’ont fait comprendre via un communiqué envoyé à la presse, aux maires, aux agriculteurs, aux fédérations agricoles… Ils pointent du doigt, entre autres, l’emprise des 33 hectares de terres, l’afflux routier, la « défiguration » des abords de Bergues… Ils ne remettent pas en question le Plui, « très positif » pour le développement d’un territoire. « Mais il faut faire à notre époque, on ne peut pas continuer à se développer comme dans les années 1980 !, lâche Sylvain. Il n’y a pas de prise en compte du changement de référentiel… »

Le 6 juillet, le vote a été approuvé… mais pas à l’unanimité. « Il (le président Figoureux, ndlr) n’a pas réussi à avoir l’unanimité, sur un sujet aussi sensible que celui-là. Ils ne sont toujours pas tous d’accord, depuis tout ce temps… » La Steenoise et l’Esquelbecquois vont continuer à suivre le dossier. Et chercher à mobiliser, encore. « Il n’y aura pas de sabotage !, rient-ils. Notre boulot, c’est que les gens «contre» reprennent confiance dans le processus démocratique, qu’ils viennent s’exprimer, pendant l’enquête publique. » Une réunion publique est-elle envisagée ? Pas à ce jour. Des tracts pourraient circuler, pour poursuivre ce « combat écologique » comme ils le qualifient : « Si on continue comme ça, nos petits-enfants n’auront plus de terre du tout. »

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