Christophe Marchant, président de Proxi services : « c’est une opportunité pour le personnel »

C’était une éventualité émise en conseil d’administration chez nous. Il y avait plusieurs solutions, mais l’objectif premier était le personnel qui aura été repris, quoi qu’il arrive. Les enfants ne doivent se rendre compte de rien, ça doit être limpide, sans aucune gêne.
Cela faisait partie de leur souhait…
Il y aurait pu avoir une mauvaise solution : les communes sortaient de Sej, Sej tombait, et du coup, je n’étais pas obligé de reprendre tout le personnel… Il faut saluer la pugnacité et ténacité des maires qui voulaient leur personnel. La fusion-absorption tombait sous le sens.
C’est leur ténacité qui a pesé dans la balance pour accepter cette fusion ?
Non, c’est le personnel. On ne peut pas les laisser comme ça. Je suis un président heureux de pouvoir travailler avec tout le personnel Sej.
Avez-vous le sentiment d’avoir un peu sauver Service enfance jeunesse ?
Bien sûr. C’est une opportunité pour le personnel de pouvoir continuer la même aventure avec un autre patron. C’est une chance, pour eux, que les maires ont saisie.
Vous resterez le président ?
Oui. C’est Proxi services qui absorbe Sej, donc il n’y a pas lieu à de nouvelles élections.
Une idée de la future appellation ?
Oui, bien sûr ! Je pense que Proxi services enfance jeunesse, ce serait pas mal ! Pour que ce soit le moins douloureux possible pour tous, il y aurait toujours Enfance jeunesse.
Vous préférez parler de « regroupement »…
Il y a des mots qui font peur. Ils ont un savoir-faire, nous, on a le nôtre et ensemble, on va continuer à faire ce qu’ils font depuis des années, et bien.