Pont-à-Vendin : une cérémonie d’hommage pour le départ de l’ancien maire
Maire de Pont-à-Vendin entre 1983 et 2002 puis entre 2008 et 2019, Bernard Ogiez quitte sa ville de toujours pour s’installer dans l’Aube. Une cérémonie a été organisée pour son départ, les Pont-à-Vendinois sont venus nombreux pour lui dire au revoir


Dans la salle des fêtes communale, la soirée du 16 juin a été placée sur le thème de l’émotion. Et pour cause, après plus de quarante années de service, Bernard Ogiez, ancien maire de la commune de 1983 à 2002 et de 2008 à 2019, s’apprête à quitter le Pas-de-Calais pour l’Aube. Une cinquantaine de Pont-à-Vendinois s’est donnée rendez-vous pour dire un dernier au revoir à son premier magistrat. « J’ai appris le 8 mai dernier la vente de ta maison, déclarait plein d’émotion Nicolas Francke, successeur de Bernard Ogiez à la mairie de Pont-à-Vendin, en s’adressant à l’ancien maire. J’ai tout de suite souhaité organiser une réception en ton honneur. Avec une grande émotion, je mets à l’honneur une grande figure locale. » Avant de ponctuer son discours par une touche d’humour. « Après quarante belles années à supporter le RC Lens, tu vas désormais supporter l’ESTAC, club basé à Troyes qui retrouve la Ligue 1 cette saison. Ce sera un plaisir de t’accueillir à Bollaert-Delelis cette saison. »
Le maire se souvient de ses combats
Bernard Ogiez s’est rappelé aux bons souvenirs de ces années passées à la barre de la commune. « J’ai fait 41 années au service de la population. Ma ville a été ma passion », décrivait-il à l’instant où ses premières larmes venaient arroser ses joues. Puis, l’ancien maire est revenu plus largement sur son expérience. « Je suis fier parce que nous sommes parvenus à faire avancer la commune de Pont-à-Vendin tous ensemble, poursuivait l’ancien maire avec un large sourire. Je me souviens encore de la veille du soir de Noël en 1983. J’avais fait offrir un colis à tous les chômeurs de la commune pour qu’ils fassent un vrai réveillon. Nous avions offert 150 colis. Je suis plus fier que Coluche car nous avons commencé avant lui. »
Un hommage musical a été rendu à Bernard Ogiez pour clore la cérémonie. Une reprise de « Puisque tu pars », chanson de Jean-Jacques Goldman sortie en 1988, qui a ému toute l’assemblée. Un magnifique au revoir.