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Lens : le pass sanitaire n’est pas un soucis pour le Louvre-Lens

Le musée lensois s’est préparé le mieux possible pour que l’instauration du pass sanitaire en ses murs ne soit pas une contrainte. Résultat, certains visiteurs reviennent

Temps de lecture: 3 min

Le Louvre-Lens respire. Avec l’arrivée du pass sanitaire obligatoire dans les lieux clos, recevant du public, l’équipe du site a dû se retrousser les manches pour que tout soit prêt le jour-j. Une petite semaine pour roder l’organisation et le tour est joué. « C’était un peu la course mais nous sommes parvenus à tenir les délais, sourit Gautier Verbeke, chef du service médiation du Louvre-Lens. Tout le mécanisme s’est mis en route, tant de notre côté que de celui des visiteurs. » Des curieux déjà avisés des nouvelles règles. Et cette histoire de pass sanitaire n’a eu aucun impact sur la fréquentation du lieu. Mieux, le site a retrouvé certains habitués qui avaient dû déserter par crainte de se retrouver entourés de monde. « Certains nous ont déclaré profiter de l’instauration du pass sanitaire pour revenir. Ils se sentent davantage en sécurité au milieu de personnes vaccinées ou au moins dépistées. »

Éviter la contrainte

Pour les autres, pas d’attente, rien à signaler. Tout se passe pour le mieux. « On est à plus d’une semaine de la mise en place et, avec du recul, oui on peut dire que c’est fluide. Il n’y a eu aucun effet de surprise. Ça se passe bien jusqu’à présent. Les trois entrées sont ouvertes, le flashage du QR code se fait à la borne intégrée au plan vigipirate, c’est rapide. Et à l’intérieur, on observe que certaines personnes souhaitent toujours porter le masque. Il n’est obligatoire que pour les 12-17 ans. » Et puisque le musée se veut ouvert sur le monde et la population, l’équipe a aussi pensé à ne pas pénaliser les non-vaccinés. « Nous souhaitons faire en sorte que cette histoire ne soit pas une contrainte pour venir chez nous. Alors, pour les mineurs présents pour les activités d’été, nous avons prévu un sas d’accueil des parents à l’extérieur. Ils ne sont pas obligés d’entrer pour déposer leurs enfants mais ils peuvent au moins le faire dans de bonnes conditions. »

Pas de modification de la programmation si ce n’est pour cause de météo capricieuse. Le Louvre-Lens parvient à tenir son planning malgré toutes les contraintes. Et si par malheur la situation venait à se dégrader, et que des nouvelles mesures étaient annoncées, le musée se tient prêt. « Il a fallu s’équiper en matériel, depuis plus d’un an, on s’adapte. Et s’il faut revenir à l’époque des jauges, on s’en sortira. Nous avons la chance d’avoir de grands espaces. C’est notre atout. »

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