Accueil

Rémi Foulon, journaliste : « Quand on aime trop son travail... »

Temps de lecture: 1 min

edit

Ils sont beaux de pudeur. On ne s’y trompe pas, non, en les regardant, en les écoutant.

Quand ils déversent leurs sanglots, leurs mots résonnent et forcent le respect.

Les aides-soignants font partie de ces métiers dont on tombe amoureux, épris d’une passion pour laquelle on est prêt à tout.

Ils s’appellent Thierry, Caroline ou Christelle et ils se ressemblent quand ils parlent de leur métier d’aides-soignants comme on parle d’amour.

Toujours avec des yeux ébahis, mais qui ne savent plus trop à quelle sauce ils vont être mangés.

Il n’empêche que, sous leurs airs de religieux insurgés, ils refusent d’abandonner leurs patients.

Alors, oui, ils exercent un métier extraordinaire, mais dans des conditions compliquées.

De plus en plus compliquées. À Grande-Synthe comme ailleurs.

Un constat qui n’est pas propre aux aides-soignants, mais qui en dit long sur l’implication des blouses blanches à la polyclinique.