Pour Pascal Baron, chef adjoint au service propreté, « La ville est aussi propre qu’avant la bande »

Combien d’agents et de véhicules étaient mobilisés après la bande de Dunkerque ?

Il y avait 26 agents mobilisés avec 12 véhicules (balayeuse mécanique, balayeuse aspiratrice…). Des chiffres qui restent stables, même si le poids des déchets augmente. Nous avons commencé à 20 h 30 pour finir à 1 h du matin. Une seconde équipe est intervenue cinq heures après pour récupérer les ordures qui nous avaient échappé.

Quelle a été la difficulté cette année ?

C’est le vent. Nous avons dû passer plusieurs fois les rues et places de Dunkerque, pour ramasser le plus possible.

Vous dites que les déchets sont de plus en plus présents. Pourquoi ?

Les carnavaleux sont là pour s’amuser, pas pour trier. Le carnaval, c’est le moment où on se défoule.

Il y a pourtant des éléments positifs…

Il n’y a presque plus de verres par terre. Un bon point, car les agents pouvaient se blesser et les pneus des véhicules être crevés. Ce qui implique un retard dans notre service de propreté. Notre mission est de rendre la ville aussi propre qu’avant la bande de Dunkerque, ou même de la Citadelle et de Rosendaël. Et pas seulement à l’intérieur des périmètres des Trois-Joyeuses, mais aussi à l’extérieur.