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Entretien avec Emmanuel Blairy

Temps de lecture: 3 min

Vous avez décidé de remettre la troisième circonscription dans le giron du Rassemblement national, pourquoi  ?

J’ai été collaborateur de José Évrard, de son élection en 2017 à l’annonce de son ralliement à Florian Philippot. Il a eu un parcours que l’on peut respecter, chacun ses idées, chacun son parcours. Moi, j’ai été élu par près de 53 % des électeurs en 2017, pour le rassembler et sous l’étiquette du Front national, à l’époque. On respecte et met en avant la démocratie. Sans cette étiquette, je ne serai pas là aujourd’hui. C’est le travail de Marine Le Pen sur le Bassin minier qui m’a permis d’être élu suppléant. C’est une forme de respect des électeurs, de remettre la circonscription dans le giron du Rassemblement national.

Votre premier combat de député, calendrier législatif oblige, vous le menez contre le passe vaccinal, un combat important  ?

En tant que simple citoyen, j’étais déjà contre. J’ai évidemment voté contre, précise le nouveau député du Pas-de-Calais. Je ne suis pas scientifique, je crois en notre pays, qui a été précurseur en matière de vaccination. On manque de recul sur la situation sanitaire. La question à l’Assemblée sur le contrôle du pass vaccinal par les commerçants, restaurateurs et tenanciers de bar est un vrai problème. Je discute sur la circonscription et c’est un problème. La vaccination aurait dû se faire sur la base du volontariat. Les Français sont assez responsables. On n’a pas besoin d’avoir dernière nous des hommes politiques hors-sol, la majorité LREM est hors-sol. On n’a pas besoin de gens pour nous emmerder. Les Français sont assez grands pour prendre soin de leur santé. Le gouvernement n’a pas confiance dans le peuple.

Soutien actif de la candidate à la présidentielle, Marine Le Pen, vous ferez campagne pour elle ?

Mon engagement est total pour Marine Le Pen. J’ai intégré le Front national, car il y avait Marine Le Pen. Je serai là à ses côtés pour la soutenir et pour jouer mon rôle, avant tout en tant que militant sur ma circonscription.

Malgré la faible durée de votre mandat, près de six mois, comment comptez-vous marquer de votre empreinte le territoire  ?

Il me reste tout juste six mois de mandat. Je suis déjà sur les dossiers. J’ai été interpellé par le conseiller municipal lensois, Bruno Clavet (RN), pour rencontrer les habitants de la cité 12 à Lens. Ça me tient à cœur, car c’est le quartier de mon enfance. J’y suis allé à l’école primaire. Je vois ces locataires installés par Maisons et Cités qui subissent une réalité horrible. Ils sont une quarantaine à se plaindre. Ils vivent dans l’insalubrité. Il y a de la moisissure partout. J’ai un rendez-vous de planifier, mercredi 19 janvier, pour leur demander une explication technique et de prendre des mesures pour reloger les habitants. On ne peut pas laisser les gens dans une grande précarité sanitaire.

Votre siège sera remis en jeu, à l’occasion des élections législatives, les 12 et 19 juin 2022. Serez-vous candidat ?

La prochaine échéance, c’est l’élection présidentielle, on va tout donner pour que Marine Le Pen soit la prochaine présidente de la République. Viendront ensuite, les législatives, là-dessus, je n’ai pas encore de visibilité.