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Les élus des groupes d’opposition au conseil municipal d’Arras posent leurs questions

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Rassemblement national : Les protocoles sanitaires imposent à nos enfants des règles strictes à l’école : tests fréquents, port du masque… Il serait bon d’envisager d’autres moyens : installation de capteurs de C02 et de purificateurs d’air dans les salles de classe. Même si la majorité municipale a émis des réserves quant à ces dispositifs, ces derniers peuvent être efficaces pour atteindre le but recherché : limiter les contaminations tout en permettant aux enfants de vivre normalement. Vu les circonstances sanitaires actuelles, la municipalité envisage-t-elle d’aider les écoles à s’équiper en capteurs de C02 et en purificateurs d’air dans les salles de classe ? Si non, pourquoi ?

On travaille sur le sujet : nous avons décidé, en réunion de groupe, d’acheter des capteurs de CO2. La commande est passée ! On essaie d’analyser la problématique, voir si c’est la réponse unique. C’est un budget de 36 000 euros de mémoire. La question des purificateurs, elle se pose dans certains endroits.

Arras Écologie : Au vu des enjeux financiers, culturels mais aussi urbanistiques du projet de transformation de l’Abbaye Saint-Vaast, comment la majorité compte-elle garantir aux Arrageois la transparence nécessaire à l’exercice démocratique sur la procédure de négociation du bail emphytéotique avec le groupe hôtelier privé ?

Nous sommes complètement transparents ! Arras Écologie nous demande d’être hors-la-loi. Tout est transparent.

Une Nouvelle Énergie pour Arras : Quelles seront vos priorités en 2022, pour les habitants ou dans vos projets ?

On a déjà fait le tour de plusieurs dossiers mais si je devais en rajouter, je parlerai du projet de prison INser. C’est l’une de nos priorités, tout comme l’hôtel de police. Tout n’est pas réglé c’est un enjeu important. Je souhaite aussi faire avancer les échanges avec la SANEF pour accélérer le travail autour du contournement dont on parle depuis plusieurs décennies. Et il y a une chose qui me tient à cœur : c’est de reprendre les réunions de quartier, de rester proche du terrain aux côtés des habitants.