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Les précieux conseils de Serge Lupart

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Les engins qui roulent, ça n’a pas de secrets pour Serge Lupart. Le commerçant isberguois, spécialiste des quads, scooters, et motos, fabrique plusieurs caisses à savon dans son atelier.

Et il partage volontiers quelques conseils.

« Il faut faire preuve d’imagination ! Le châssis peut être en métal ou en bois. L’idée, c’est d’utiliser de la récup. »

Pour la caisse, un bac en bois, des bidons, des planches peuvent être utilisés. « Moi, j’ai récupéré un ancien char à voile. Ou encore le socle métallique d’un vieux panneau publicitaire, sur lequel j’ai soudé un siège en plastique. Je vais même imaginer une caisse avec une vieille paire de skis ! »

Au garage Citroën d’Isbergues, l’équipe a opté pour une base de voiture sans permis, qui a été entièrement désossée et ressoudée pour atteindre les dimensions réglementaires.

Pour le freinage ?« Un levier et un patin qui vient ralentir la roue, ça peut le faire », explique Serge Lupart.

Avant de commencer la construction, Serge conseille de dessiner le modèle, en équipe : « L’idéal c’est de le faire avec des enfants ou des ados. Ça donne de supers moments de partage en famille. Vous partez d’un élément de base, et ensuite, il faut imaginer, être malin. Ne pas faire l’impasse sur la déco, c’est un élément très important. » Inutile de se lancer dans des dépenses : « L’esprit des caisses à savon, c’est la récup et l’entraide. »

Un conseil : la caisse doit être maniable, et pas trop lourde.

Les participants, eux aussi, doivent être équipés  : le port du casque intégral (type moto ou mobylette) et les gants sont obligatoires.