Stéphane Barbry: «Plus compliqué pour les nouveaux restaurants»

Vous êtes le premier à vous être installé dans cette zone. Pourquoi?
On a ouvert Tomate Cerise le 21 juin 2004. J’étais en centre-ville, mais j’avais besoin de place pour les équipes, les clients, avoir du parking et développer un drive.
Une forte concurrence s’est développée depuis.
Oui, on a vu débarquer beaucoup de franchisés et de grandes enseignes nationales, dont le but est d’être partout.
Y a-t-il de la place pour tout le monde ?
Aujourd’hui, les volumes d’affaires sont à la baisse par rapport à 2019 et l’avant Covid. Les habitudes ont changé. On ne sait pas si ça va revenir comme avant. S’il y a trop d’implantations, certains vont être en difficulté. Nous, on est solide, reconnu et on a moins de désendettement. Ce sera plus compliqué pour les nouveaux restaurants.