Un peu d’histoire sur l’évolution du village


Une partie du nom de la commune, « Estrée », est associée étymologiquement à la proximité d’une voie romaine, comme c’est le cas à Estrées-Saint-Denis (Oise), ou Estrées-Deniécourt (Somme). Littéralement, estrée est un mot d’ancien français issu du latin strata qui désignait « voie couverte de pierres plates ». Cette route a façonné l’histoire du village et se nomme désormais la chaussée Brunehaut. Celle-ci relie Arras à Boulogne-sur-Mer en passant par Thérouanne.
Estrée-Blanche est situé à l’extrémité du bassin minier Nord-Pas de Calais. En 1856, une fosse a été ouverte sur la commune, ce qui explique la présence de corons, ou encore la présence d’un terril non loin du territoire communal d’Estrée-Blanche : à Ligny-lez-Aire.
La commune est également traversée par la Laquette, notamment dans le centre du village. La rivière coule entre l’église Saint-Vaast et l’école primaire la Laquette, avant de rejoindre Liettres, Quernes, Witternesse, pour se jeter dans la Lys, à Aire-sur-la-Lys.
D’un point de vue population, le village a connu son âge d’or dans les années 1930 avec plus de 1 300 habitants. Le nombre a diminié autour du millier de résidents dans les années 2000, et compte désormais, selon les chiffres de Bernard Delétré, à 927 habitants.