Saint-Omer, un grand village cosmopolite le temps du championnat
Du 16 au 21 août 2022, on a parlé toutes les langues aux Bassins de l’Aa, le site des mondiaux de kayak-polo : français, allemand, anglais, néerlandais, espagnol, japonais, danois, malais... La plupart des étrangers rencontrés se disent ravis de ce rendez-vous sportif international, qui avait pris ses quartiers dans l’Audomarois.

On dit souvent que le meilleur moyen de pratiquer les langues, c’est d’aller à l’étranger. Mais quand l’étranger vient à soi, c’est encore plus pratique. C’est ce qu’il s’est passé pendant ces derniers jours à Saint-Omer, à l’occasion des mondiaux de kayak-polo. Les amoureux des langues et des échanges interculturels étaient aux anges. Le site des Bassins de l’Aa avait pris des petits airs de grand campus universitaire à la sauce Erasmus. Nous avons rencontré quelques personnes venues de par-delà les frontières !
Andrius Laurynas est Lituanien, il est venu avec son camarade : « Je suis déjà venu en France en 2007 pour un tournoi, et ici à Saint-Omer en 2017 pour les championnats d’Europe de kayak-polo. Ici, les gens et les supporters sont très sympas. L’ambiance est vraiment folle. Et nous sommes impressionnés du nombre de bénévoles ! »
Au centre, un supporter d’un autre pays, de Malaisie. Son nom, Songping Liang : « C’est une belle compétition, tout se passe bien visiblement. C’est la troisième fois que je viens en France pour assister à des matches, et je suis déjà venu en 2019 à Saint-Omer. »
Tous ne viennent pas d’aussi loin. La preuve avec ces trois Hollandais : « Toute se passe pour le mieux niveau organisation, avec aussi de bons supporters. On peut comprendre que vous soyez fiers de ces mondiaux ! Saint-Omer est une belle ville, et pas si loin pour nous. » Tjerk Webbers, Jesse Webbers et Mats Pel viennent du centre des Pays-Bas, près d’Amsterdam.
Le supporter allemand Heiko Rutzen n’est jamais loin des joueurs quand ils sortent des bassins : « L’organisation est vraiment bonne. Je suis déjà venu en France pour voir des matches. Je viens cette année avec ma fille. J’ai moi aussi pratiqué du kayak-polo autrefois. »
Ils ne viennent pas d’un autre pays, mais un petit clin d’œil quand même à Michèle et Didier Debacker, Audomarois. Eux aussi ont fait partie, comme tout le monde, de ce grand brassage culturel international. « Saint-Omer bouge bien en ce moment ! La manifestation est pas mal. C’est un sport dur, on est surpris de voir comment ça se joue : ça se rentre dedans ! Nous sommes contents de venir ici, c’est à renouveler ! »
Retour aux étrangers. Ils viennent de l’autre côté du globe, entre les océans Indien et Pacifique : les membres de l’équipe de Malaisie, très amicaux, se prêtaient volontiers aux photos et aux selfies. Sur cette photo, ils sont avec une supportrice française (au centre).
« Franchement, ça fait plaisir de voir qu’il y a du monde » Beatriz Carmona, capitaine de l’équipe féminine seniors espagnole
Quelques étrangers parlent français à la perfection, comme l’espagnole Beatriz Carmona, capitaine de l’équipe féminine seniors, qui a vécu un peu en France : « C’est incroyable qu’il y ait ici autant de monde qui supporte le kayak-polo qui n’est pas un sport très connu. Franchement, ça fait plaisir de voir qu’il y a du monde. » Sportivement parlant, son pays l’Espagne n’a pas à rougir de ces mondiaux : « on a trois médailles : une d’or, une d’argent, une de bronze. Ce n’est pas si mal ! »
La mascotte se lie facilement avec les gens : elle enchaîne les photos après les podiums. Ici, elle est entourée de sympathiques autrichiens !
Et pour finir cette série de photos : hommage à l’Allemagne qui a raflé les deux finales du jour. Dès le matin, comme ici, tout un pan de tribune vibrait aux couleurs du pays d’Outre-Rhin.
Six jours colorés de sport et de fête, qui laissent de beaux souvenirs. Comme celui de la rencontre du monde entier avec notre ville de Saint-Omer.