Loison-sous-Lens: «l’écriture est une passion. J’ai toujours aimé faire rêver les enfants.»

Dans sa maison des mines construite dans les années 1920, Sabine Cachart reçoit avec plaisir et modestie. Passionnée de littérature et d’écriture, la Loisonnaise évoque avec une certaine chaleur humaine et fierté, son nouveau roman jeunesse : Aristide et le repaire de l’araignée. L’Avenir de l’Artois présente ce livre, délivrant, à travers un monde imaginaire, un témoignage sur le passé minier. Une belle vitrine littéraire du territoire avant les Journées européennes du patrimoine.

Pourquoi avez-vous décidé d’écrire des livres jeunesse ?

L’écriture est une passion. J’ai toujours aimé faire rêver les enfants. Voir les petits ouvrir un livre, c’est merveilleux. Dans mes ouvrages, j’emmène les enfants dans un monde fantastique, un imaginaire coloré avec une pointe d’humour.

Quelle est l’histoire de ce livre ?

Alors, Aristide est un jeune garçon qui va travailler dans la mine. C’est son rêve. Il se base sur les histoires que son papa lui raconte le soir en rentrant de la mine. Cependant, il va découvrir un monde totalement différent. Il va se rendre compte que ce n’est pas forcément cohérent avec les histoires de son paternel. Son imaginaire a bien travaillé.

Comment avez-vous construit ce livre ?

J’ai voulu parler de la vie d’avant. Par contre, c’est avant tout un roman fantastique qu’historique. Pour ce roman, je me suis renseignée sur Internet à tout ce qui touchait à la mine. Je suis allée au Centre historique minier à Lewarde (près de Douai). Je me suis enrichie de mon vécu avec les corons. Je connais bien ces rues minières car j’ai grandi à Vendin-le-Vieil. Mon grand-père, né en 1902, était mineur. Je me suis inspirée des histoires de famille qui m’ont été racontées. J’ai aussi pris des notes des personnes âgées faisant partie de mon entourage.

Ce livre, que peut-il susciter aux enfants ?

Avec ce livre, j’aimerais qu’ils s’intéressent à leur passé, à leurs racines et à notre patrimoine régional.