Questions à : Frédéric Jednak, proviseur du lycée des Flandres


Comment réagissez-vous aux problèmes liés aux bâtiments, soulevés par les représentants syndicaux ?
Des travaux ont été réalisés, des milliers d’euros ont été investis. Parler de vétusté, non. Tout n’est pas merveilleux, ce n’est pas un établissement neuf. Mais à chaque fois qu’on peut intervenir, on intervient.
Et concernant le parc informatique, l’ascenseur ?
Les plaintes sont exagérées. Nous avons un parc informatique qui vit, qui est renouvelé régulièrement. Nous avons entre 10 et 15 % de dotation chaque année. Il y a peut-être eu des soucis mais d’une situation particulière, on considère que c’est généralisé. C’est exagéré.
Pour l’ascenseur, nous avons un problème avec l’ascenseur qui est en train de se désolidariser du mur. Ce genre de situation ne se résout pas en deux temps trois mouvements. Évaluer les travaux à mener ne se fait pas en 15 jours. Il y a des impondérables qui ne sont pas liés à la vétusté mais à des vices de forme.
Quels travaux ont été réalisés ces dernières années au sein de la cité scolaire ?
Au niveau de l’internat, un foyer a été aménagé et le système d’évacuation en cas d’incendie a été refait. Tout l’été, il y a eu des changements de canalisation de chauffage. Toute l’accessibilité autour de la cité scolaire a été refaite. La restauration a été remise à neuf. Le labo de SVT a été refait… Il n’y a pas que du négatif. Certes, il manque d’un hall, d’un espace de vie pour les élèves, d’un CDI plus accueillant au niveau du lycée professionnel. Nous avons un lycée dont la construction correspond à la vision de l’éducation des années 1960. La structure de base de l’établissement est entretenue mais n’a pas évolué. Nous dépendons aussi d’un financeur qui a plus de 200 lycées à gérer et qui doit compenser la dépense énergétique.