Bruay-la-Buissière : la braderie s’est déroulée au soleil et sous le signe des bonnes affaires
La braderie d’automne a eu lieu dimanche 9 octobre à Bruay. Puciers et commerçants étaient réunis en centre-ville pour déballer leurs bonnes affaires


S ans tomate et sans oignon s’il vous plaît. » Il est à peine 11h30 et l’odeur de cuisson des hamburgers se fraie un chemin entre les puciers et les commerçants. Au fur et à mesure que l’on s’engouffre dans la rue Alfred-Leroy, les pas se raccourcissent. Mine de rien, avec ce soleil éclatant, il commence à y avoir un peu de monde.
La grande braderie d’automne a déballé ses kilomètres de bonnes affaires dimanche 9 octobre. La rue Lamendin, Cadot et la rue de la République aussi ont profité des exposants. Ici, l’ambiance est relax. On piétine un peu, on regarde beaucoup à gauche et à droite. Malgré les 16 degrés, les teckels de sortie avec leur maître n’ont pas quitté leur tricot. Dans un autre style, les accessoires d’hiver tentent déjà les plus frileuses. « Tu n’aurais pas deux euros ? », lance une maman à son conjoint, un headband couleur moutarde en main.
La vedette de la journée
De l’autre côté de la commune, le marché du dimanche matin rue Jules-Guesde tire un peu la tronche : la braderie lui a volé la vedette. Certains sont partis déballer là-bas. D’ailleurs, les roues des poussettes grincent sous le poids des sachets de courses. D’autres ont le chariot qui déborde. Pourtant, « c’est plutôt calme », nuance le mari de Chantal Muller. Le couple tient un stand de montres. « Un bon marché de montres comme le nôtre, il n’y en a pas deux, rit la commerçante. On l’avait arrêtée pendant un moment la braderie, puis on la reprend cette année. Les braderies comme ça, ça s’étale sur la journée. Faut attendre un peu. L’après-midi, il y a plus de monde. »
Alors avant qu’il soit impossible de circuler, chacun flâne et prend son temps. Plantés au milieu de la rue Alfred-Leroy, les bradeux papotent. « Je suis allé à la station, il n’y avait plus d’essence », râle un Bruaysien. Tout le monde y met son grain de sel : les heures d’attente interminables, la jauge à sec, les stations ouvertes mais qui, une fois sur place, sont en rupture… Quand d’autres, qui visiblement se sont trompés d’endroit, fendent la foule le téléphone scotché à l’oreille : « Je ne pense pas que Christian vienne à Comines hein ! ». Personne ne sait qui est Christian, pourtant, tout le monde a eu l’info.