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Une lutte à l’échelle de la CUD

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Depuis près de quatre ans, la CUD a mis en place un « permis de louer ».
Depuis près de quatre ans, la CUD a mis en place un « permis de louer ».

Depuis près de quatre ans, la communauté urbaine de Dunkerque (CUD) a mis en place un « permis de louer » et intervient sur les propriétaires occupants, locataires du parc privé et du parc social. Au dernier conseil communautaire, le 27 septembre, les élus ont voté la mise en œuvre de l’autorisation préalable de mise en location (APML) sur Bourbourg et son extension à Dunkerque à compter du 1er avril 2023. L’autorisation de division concerne aussi, à Dunkerque, le centre-ville et Malo-les-Bains.

« La ville de Dunkerque s’était dotée d’un service d’hygiène et de santé depuis une vingtaine d’années. Nous avons mutualisé et mis à disposition le service d’hygiène à l’ensemble du périmètre de la communauté urbaine. Il y a quatre ans, nous avons pris la décision d’expérimenter l’autorisation préalable de mise en location sur un secteur précis de la ville, explique Alain Simon, vice-présidente en charge de l’Habitat. Il va être élargi aux copropriétés du centre-ville.  »

Une décision prise en raison d’un bilan plutôt positif de l’APML, « nous sommes intervenus 120 fois , 31 fois sur Dunkerque, 28 sur Saint-Pol-sur-Mer et 61 fois sur Coudekerque-Branche. Nous avons accordé 97 autorisations de mise en location et 46 refus provisoires et 3 refus définitifs. Avec Enedis, sur les compteurs collectifs, on en a reçu 11 et on a pris 3 arrêtés. »

Plus globalement concernant la lutte contre l’habitat indigne, sur 580 dossiers ouverts l’an dernier, 439 interventions ont eu lieu et 280 dossiers ont été classés (travaux effectués ou sans suite). Concernant les meublés tourisme (Airbnb et Abritel), toutes les communes, sauf Craywick, sont concernées par le problème. « À Bray-Dunes, c’est de la mise sur le marché de résidences secondaires, à Malo-les-Bains, c’est la création de logement principal en logements privatifs, égrène Alain Simon. C’est un phénomène complexe, il nous faut analyser les localisations et les profils de logements. S’il s’avère que ça provoque une diminution de l’offre locative privée. C’est un vrai problème. »