« Un facteur essentiel à la réinsertion »

Que retenez-vous de votre visite ?
Les murs sont parfois un peu défraîchis, effrités.
Mais les conditions de vie sont correctes et, du coup, celles des surveillants aussi.
Il s’agit d’un établissement à taille humaine.
Les détenus se connaissent, les surveillants connaissent les détenus.
De ce fait, ça se passe bien ici. C’est un facteur essentiel pour la réinsertion et la prévention de la récidive.
Le constat n’est pas tout rose non plus…
Non, un bon tiers de la population carcérale de Dunkerque a des problèmes psychiatriques.
On peut se demander si leur place est vraiment ici au final.
La population grossit et se réduit rapidement, comme il s’agit d’un petit établissement...
Le modèle dunkerquois est donc à suivre ?
Cette maison d’arrêt plaide pour la réouverture de prisons à taille humaine, dans les centres-villes.
Il faut fermer les grandes prisons qui hébergent des milliers de personnes.
Encore beaucoup de combats sont à mener dans l’administration pénitentiaire.