Mixer les cultures

L’association lilloise Signes de sens existe depuis 20 ans. « On travaille plutôt sur l’accessibilité, l’inclusion et la conception d’outils accessibles », explique Fanny Maugard, animatrice au sein du collège George-Sand. Apprendre aux élèves la langue des signes par le chant a plusieurs avantages. « Ça leur permet d’être dans un mode plus ludique et ça leur montre la richesse de la langue des signes, car la langue des signes est aussi une culture ». L’intérêt, également, est de pouvoir mixer les publics : des enfants sourds, des enfants entendants, d’autres issus de classes allophones, bref, « créer des liens assez étonnants entre des élèves qui n’ont pas la même culture. »