Guillaume Defrance, président de Di Dou Da : « C’est une aventure collective »

Comment vous est venue l’idée de créer une comédie musicale ?
C’est un événement qui était dans les tuyaux depuis 2019. Mais il y a eu le Covid, puis il fallait écrire le spectacle, la musique, les paroles, l’histoire en elle-même, avec des chanteurs, des comédiens, des musiciens. On a fait un casting pour embaucher les rôles principaux et les rôles secondaires, mais on a des chœurs qui sont venus se greffer dessus, qui sont bénévoles et amateurs. On a fait appel aux bonnes volontés. On n’était pas certains d’avoir du monde qui allait répondre, mais finalement avec toute la troupe, on se retrouve avec 110 personnes ! C’est une aventure collective.
Quel est le synopsis ?
Ça se passe dans un bistro tenu par Lucien, sur une journée complète. Le matin, le patron ouvre son bar, il y a ses habitués qui viennent. Il y a pleins de gens qui vont finalement passer dans son bar, qui vont venir chanter, raconter leur vie. C’est un peu déjanté (rires). Il y a aussi une histoire d’amour… Avec un punk à chiens qui est dans la rue depuis un moment et une chanteuse de rue, Mireille… Il y aura une intrigue autour de ça, avec un dénouement et un message humaniste sur le fait que les gens sont capables de se mélanger et de cohabiter ensemble, quelle que soit leur origine, etc.
Qu’est-ce qu’une comédie musicale apporte au public ?
Ça apporte beaucoup au public, c’est tout un ensemble, la magie du spectacle. On a aussi un spectacle dans lequel on ne s’est pas interdit de genres musicaux : il y a de l’électropop, un rap… Flavien Riez a voulu construire une comédie musicale de façon anglo-saxonne, comme on peut voir à Londres ou à Broadway.