«On veut qu’il parte !»

Nous avons reçu Jérémy Pernak (1er adjoint), Mélanie Chabe (2e adjointe) et David Heleine (3e adjoint) au sein de la rédaction du Réveil de Berck à Cucq. Les trois élus confirment qu’ils ne souhaitent pas de « dialogue » avec le maire de Tigny-Noyelle  : « Quand on va dans son sens, ça va toujours. Mais si vous montrez une divergence, vous êtes tout de suite viré ou discrédité » explique David Heleine. Au sujet de la fameuse réunion qui aurait vu le départ du courroux avec « des propos homophobes », les édiles évoquent « une demande au Conservatoire qui concernait le marais de Noyelle, qui n’est pas passée lors du premier mandat. Du coup le maire a fait une seconde tentative au deuxième mandat. Il y a eu des documents antidatés, des réunions non-officielles pour nous l’imposer. Et pour les insultes, je ne m’en souviens pas, sinon d’avoir traité Bruno Delenclos de dictateur. » Aujourd’hui David Heleine, Mélanie Chabe et Jérémy Pernak disent regretter cette situation  : «  la commune est morte à cause de lui. Il n’y a plus de comité des fêtes donc plus de chasse aux œufs, de repas champêtres, de journée pêche... tout ça parce qu’il s’est incrusté et a voulu tout gérer. » Pour les trois ans qu’il reste au mandat, les trois élus en appellent « aux autorités. On veut qu’il parte pour que la commune revive. Et si nous votons contre en bloc, c’est pour interpeller l’État et être entendus. »