Les terribles combats du 23 mai 1940

Les forces de l’armée allemande ont intercepté une colonne de soldats français avec une puissance de feu qui les fera tomber après un terrible combat. Fidèles à la devise bretonne « plutôt mourir que de céder », ils livrèrent leurs vies.
Ces jeunes soldats faisaient partie du 48e régiment d’infanterie de Guingamp, dont le premier bataillon était originaire de Landerneau. Ils ont séjourné au camp d’entraînement militaire d’Enguinegatte. Les soldats des 1er et 2e bataillons logeront dans les communes de Bomy, Erny-Saint-Julien et Cuhem, et le 3e bataillon à Laires et Beaumetz.
Le 10 mai, appelé en renfort pour contrecarrer l’offensive d’envergure déclenchée par Hitler pour fondre sur les ports de la Manche et de la mer du Nord, le 48e RI monte jusqu’à Anvers. C’est le 21 mai, en repli, que les 2e et 3e bataillons ont ordre de rallier le Boulonnais, en passant par Desvres. Ils arrivent à la gare de Berguette, les voies ferrées ayant été endommagées par des bombardements. Stoppés, ils continuent vers leur objectif à pied. Ils atteignent les environs d’Aire-sur-la-Lys vers 2h du matin. Nous sommes le matin du 23 mai 1940, jour qui leur sera fatal.