Bérengère Devred est professeur de théâtre et comédienne. Cette année, elle est la metteuse en scène du spectacle son et lumière de l’association la Scyrendale. Elle répond à nos questions.
Qu’apporte la présence des chevaux ?
La présence des chevaux est impressionnante, d’autant plus qu’ils seront 40 le jour venu, et vient soutenir le propos, l’ambiance du spectacle. Ça colle à l’époque médiévale, qui est très présente dans le spectacle. C’est en plein cœur de ce que l’on raconte. Les chevaux, c’est beau, c’est majestueux, ça fait rêver les petits et les grands.
Seront-ils présents pendant tout le spectacle ?
Le spectacle va s’ouvrir avec un carrousel et va se terminer avec un carrousel. Ils seront également associés au fil rouge du spectacle, nos deux conteurs, qui apparaîtront à cheval. Leur voix sera présente tout du long. Cette année, nous allons raconter des légendes locales. Il y en a des très connus, comme celle de la sorcière Marie Grauette. D’autres sont plus spécifiques, comme la légende de la reine Brunehaut. Nous allons aussi faire un détour pour parler d’un artiste local un peu particulier, Augustin Lesage, qui nous fait sortir du Moyen Âge.
Qu’implique de gérer des chevaux sur scène ?
Un spectacle comme celui de la Scyrendale est une grosse mécanique. Figurants, animaux, lumière, pyrotechnie… tout ça doit travailler ensemble. Tout doit être carré le jour venu, pour que le spectacle fonctionne bien, mais aussi pour des raisons de sécurité. Il faut du travail pour préparer les chevaux à la pyrotechnie par exemple. Dans le milieu du spectacle, tout le monde sait que, les animaux et les enfants, c’est toujours le plus compliqué à gérer.