Beffroi de Béthune: la révélation de Franck Thilliez au maire
Rebondissement après la découverte de tags sur le beffroi de Béthune mercredi 6 novembre en début de matinée.
Pour paraphraser Les tontons flingueurs, serions-nous en train de basculer dans le bizarre ?
Au cours de la matinée du mercredi 6 novembre,
les spéculations vont bon train sur la page Facebook du maire de Béthune, ainsi que sur celle de L’Avenir de l’Artois, quant à la signification des signes et chiffres découverts sur les quatre faces du beffroi. Découverte effectuée par Olivier Gacquerre et les équipes techniques chargées de l’installation du marché de noël.
Le 06 d’un mari trompé ou un lien avec les Charitables ?
Certains, tel Franck Opigez, font remarquer que les chiffres (21/09/1188) correspondent à la date de création de la confrérie des Charitables. Il en déduit ainsi que les cornes font référence au bicorne porté par les Confrères.
Les Internautes qui un peu plus tôt cherchaient un rapport avec une date de naissance seront comblés. Et ceux voulant y voir le fragment d’un numéro de téléphone portable, déçus. D’autres ont poussé le bouchon en estimant que les cornes symbolisaient l’infidélité conjugale. Et les chiffres, le portable d’un mari trompé.
« Parlons-nous. Le plus vite sera le mieux »
Le ou les plaisantins ayant tagué le beffroi se seraient donc livrés à une sorte de référence à une partie de l’histoire de la ville. Reste à savoir dans quel but.
Mais rebondissement pendant l’heure du déjeuner. Là, quelqu’un se présentant comme l’auteur de polars Franck Thilliez s’adresse directement au maire de Béthune.
La rédaction de L’Avenir de l’Artois procède à des vérifications. Mais il semble que ce post puisse être considéré comme authentique. Voici ce qu’on peut y lire : « Monsieur le Maire, je viens de lire l’article sur le site de L’Avenir de l’Artois, concernant les tags sur le Beffroi : ce qui ressemble à des cornes de diable au-dessus de chaque porte, les nombres mystérieux… »
L’auteur poursuit : « Ces symboles m’ont interpellé, Ils m’ont immédiatement rappelé des écrits historiques et plutôt confidentiels auxquels j’ai eu un jour accès. J’ai immédiatement fouiné dans mes archives et ai retrouvé leur trace (et ce n’est guère rassurant). Si vous le permettez, j’aimerais vous en dire plus en message privé, le plus vite sera le mieux. »
Olivier Gacquerre lui a répondu. Aucun des deux hommes n’est pour l’instant joignable.