Daniel Wilmot, adjoint à l’urbanisme : « Nous ne ferons pas n’importe quoi »

Où en est le projet de la phase II ?
La décision a été prise d’implanter le projet (lire ci-contre).
Ce sera un projet vert.
On le voulait très environnemental, avec une urbanisation aérée.
Une réunion d’information est prévue avec les habitants. En quoi consistera-t-elle ?
L’intérêt, c’est de leur présenter le projet dans le détail.
De leur dire que la nouvelle circulation va être gérée.
De faire en sorte qu’il y ait le moins de nuisances possible.
Le projet est arrêté, mais des aménagements peuvent encore être apportés, c’est bien ça ?
On veut une concertation, mais aussi que les habitants entendent le projet, qui va modifier l’ensemble du quartier.
Après, nous ne ferons pas n’importe quoi.
L’urbanisation à Gravelines est compliquée, on n’a plus beaucoup d’espace.
On veut aussi que les riverains soient force de propositions.
Et la vieille bâtisse sera-t-elle préservée ?
Soyons clairs : si on ne l’abat pas et qu’on la maintient, c’est pour y mettre quoi ?
Il faudrait rénover aux normes et ça coûterait très cher.
Aujourd’hui, on doit faire des choix, notamment sur le patrimoine.
À un moment, il faut passer à autre chose.
Quid des problèmes avec les entreprises lors de la phase I en vue de la phase II ?
Il faudrait toujours être derrière les entreprises.
On ne peut pas faire de promesse pour la phase II, mais nous serons vigilants sur le balisage du chantier et l’usage des rues.