Deux ans pour terminer le projet du parc d’Olhain
La feuille de route du conseil départemental pour la gestion du parc touche à sa fin. Le président du parc, Bernard Cailliau, dresse la liste des choses qui restent à réaliser


Par Mathieu Herduin
Le projet du parc d’Olhain touche à sa fin. La feuille de route dressée par le conseil départemental en 2011 concernant la gestion du parc se termine en 2021. Bernard Cailliau, président du parc, dresse le bilan.
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Ce qui est fait
« Quand on est arrivé en 2011, l’état des lieux était bas. On a tout remis à zéro », explique Bernard Cailliau. La piscine, vouée à la disparition, a été maintenue. La gestion des eaux a été revue. Les jeux, comme la descente de luge, les parcours dans les arbres, ont été créés. Il a fallu revoir les finances, le positionnement du parc. Entre-temps, le nombre de visiteurs a explosé. Environ 220 000 personnes ont visité de parc en 2011. En 2019, ils étaient 700 000. « Et c’était sans compter les personnes qui venaient à pied », précise Stéphanie Le Roux, directrice de la communication du parc. Le parc est désormais le deuxième au nord de Paris, après le parc Astérix. Pour faire face à l’affluence et encadrer les nouvelles attractions, le parc a dû embaucher une dizaine de personnes. Enfin, dernière nouveauté en date, l’implantation sur le terril d’un plant de vigne. « L’axe vecteur, c’était la famille et la nature. Il fallait que les gens se disent qu’ils peuvent venir sans forcément avoir à dépenser. »2
ce qui reste à faire
D’ici 2021, les chantiers ne manquent pas. Les deux principaux sont la création du restaurant panoramique et du belvédère. Le premier est déjà en travaux. À terme, il permettra d’accueillir 300 couverts. Un hôtel viendra compléter l’offre de service en proposant 20 chambres individuelles de haut niveau. Le belvédère surplombera le tout. Posé en haut du terril, il sera le point le plus haut de l’Artois, à 32 mètres au-dessus du niveau de la mer. Il sera équipé d’une tyrolienne pour la descente et d’un ascenseur pour la montée.« On pourra voir la base 11/19, la plaine de jeu, les collines de l’Artois, et même le beffroi de Béthune », s’avance Bernard Cailliau. Les travaux des deux chantiers ont pris du retard mais devraient s’achever avant 2021. Dans les autres réalisations à venir, le président du parc cite encore le golf qui va passer de 9 à 18 trous ainsi que des animations pour venir compléter le calendrier d’été. Mais pas d’autres grosses annonces. « On est contraint par l’espace de 170 hectares. On est contraint par la nature. »3