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Arras: Athlète de haut niveau cherche employeur conciliant avant les Jeux olympiques de Tokyo

Anaïs Cattelet représentera peut-être la France à Tokyo, cet été. Mais avant les Jeux olympiques, une autre épreuve l’attend : trouver un emploi

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Athlète de haut niveau, notamment championne d’Europe junior en 2010, Anaïs Cattelet est en quête d’un quota, puis d’une qualification, pour les JO de Tokyo, en canoë monoplace (200 m) ou biplace (500 m). « Je n’ai pas de préférence ; la fédé choisira », philosophe la jeune femme de 27 ans, concentrée depuis deux ans sur cette échéance. L’épreuve décisive aura lieu en mai, en République tchèque : « Dans un contexte très relevé, avec des représentants des meilleurs pays, où il faudra impérativement l’emporter ! »

Parallèlement à son lourd entraînement – 16 heures par semaine en moyenne – l’Arrageoise doit gagner sa vie. « Jusqu’en mars, je suis salariée à l’École européenne d’esthétique, avec un contrat de 20 heures hebdomadaires. C’est le top ! Je peux mener en parallèle ma préparation ; les horaires coïncident. Je travaille le lundi toute la journée et uniquement le matin les mardi, jeudi et vendredi. J’ai eu de la chance car l’École cherchait quelqu’un… et j’ai eu le poste sans entreprendre de démarches particulières ». Olivier Bayle, le président de l’ASL canoë-kayak Grand Arras, ajoute : « Cela avait aussi pour objectif de permettre à Anaïs d’être en phase avec le monde du travail et de lui assurer une rentrée financière nécessaire pour son autonomie. »

À partir du 9 mars, le temps d’Anaïs à l’École européenne d’esthétique – par ailleurs partenaire du club – tombera à deux ou trois heures hebdomadaires. « Ce sera plus compliqué pour moi… Je cherche donc quelque chose en plus ; je suis ouverte à tout », explique-t-elle, bien consciente des difficultés à concilier une activité professionnelle et des impératifs sportifs qui nécessitent la participation à des stages, en France et à l’étranger, et, bien sûr, aux compétitions.

Après une licence STAPS et un master MEEF – « qui ne m’a pas plu » – l’Artésienne a arrêté ses études. « Je compte les reprendre en septembre 2020 pour devenir ergothérapeute ». Et dire adieu à la compétition ? « Oh non ! Je ne me sens pas capable d’arrêter le haut niveau ! »

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