Une eau sous giron municipal

Pour sa première halte, Jean-Louis Gadéa a choisi les châteaux d’eau (place Calonne).
« Dunkerque est une commune quasiment bâtie sur la mer et cela s’est fait grâce à quelques puits », rappelle-t-il.
Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et c’est de l’Audomarois dont viennent les ressources de la cité de Jean Bart.
« Sauf qu’avec le réchauffement climatique, elles diminuent. Il faut réfléchir à comment traiter ça et puiser l’eau ailleurs. »
S’il reconnaît ne pas détenir de solution miracle, le candidat propose avant tout une remunicipalisation de l’activité, histoire de savoir « où va le fric » et, surtout, de « faire baisser les prix ».
« Il faut voir si c’est économiquement faisable de casser le contrat », précise-t-il.
Son deuxième choix s’est porté sur la passerelle Saint-Martin, qui relie la Basse Ville à Soubise.
« C’est symbolique : les passerelles et les ponts relient les hommes. Or, aujourd’hui, beaucoup de personnes sont isolées, il y a de l’individualisme à outrance, voire de la mégalomanie. »
Pour Jean-Louis Gadéa, les rives des canaux doivent demeurer des havres de paix (aménagés) pour respirer.
« Pourquoi pas aussi imaginer des visites de Dunkerque sur canaux ? »